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Victoire de Donald Trump. Quel avenir pour la diplomatie internationale ?

Dernière mise à jour : 16 mars

Militants trumpistes
Crédit : Pexels
Barrières douanières, fin de la guerre en Ukraine, soutien à Israël… Au lendemain du scrutin présidentiel américain, le candidat Républicain Donald Trump devient le 47ᵉ président des États-uNis d’aMérique. Élu sur un programme protectionniste et sur l’usage de la force en diplomatie, de quoi le mandat de Trump sera le nom sur la scène internationale ? Analyse.

Tandis que les Républicains commémorent leur victoire, les Démocrates se demandent comment ils en sont arrivés là. Après une campagne houleuse et pleine de rebondissements, Kamala Harris fait face à son destin. À 60 ans, l’actuelle vice-présidente de Joe Biden prend doucement conscience de ses fautes durant cette campagne. Notamment stratégiques : forte proximité affichée auprès de Joe Biden ; candidate de la continuité d’un bilan qui ne fait pas l’unanimité ; peu de propositions économiques ; pas assez de prises de décisions diplomatiques tranchées… Tandis qu'au même moment en Floride, Donald Trump exulte et prépare l’avenir. Le 45 et 47ᵉ président des États-Unis est conscient d’être attendu au tournant. Notamment sur le volet économique et diplomatique.


Économie : le retour du protectionnisme façon Trump


Si les deux grands partis américains ont plus en commun qu’on ne le pense depuis l’Europe, le protectionnisme est bien un marqueur de rupture. Même si les Démocrates ont été protectionnistes à certains moments de leur histoire, les Républicains se sont arrogés cette doctrine économique aux multiples conséquences.


Sur la scène internationale, cette promesse de l'America First vise à favoriser la production, distribution interne et exportation des produits américains. Par conséquent, les autorités gardant les frontières américaines seront à l’avenir beaucoup moins clémentes avec les produits issus de l’étranger. Europe comprise. Vieille marotte de Donald Trump.


Le Républicain ne compte pas laisser au Vieux continent les passe-droits douaniers que Joe Biden avait mis en place durant son mandat. L’objectif affiché de la future administration conservatrice : relever les droits de douane, pour tout le monde. Parfois même très haut. Trump veut ainsi mettre en place une taxe universelle allant de 10 à 20 % en fonction des produits. Même traitement pour Pékin. Si la Chine reste le meilleur ennemi des États-Unis, elle reste avant tout la cible commerciale favorite de Washington. Xi Jinping pourrait donc voir des produits chinois être frappés de taxes pouvant aller de 60 à 100 % une fois débarqués sur les quais du Nouveau continent. De quoi exacerber encore plus les tensions diplomatiques déjà existantes entre les deux premières puissances mondiales.


Une diplomatie internationale sous tension


Sur la scène planétaire, Donald Trump veut désengager les États-Unis des conflits qu’ils jugent inutiles, coûteux et qui ne servent pas les intérêts de son pays. En rupture totale avec le rôle de gendarme du monde que les pays du globe ont indirectement attribué aux États-Unis, le Républicain veut précipiter la fin des guerres. Et vite. Quitte à risquer de construire des paix fragiles propices à la reprise de futurs conflits.


Une stratégie diplomatique qui se révèle parfaitement dans le positionnement du futur locataire de la Maison-Blanche dans la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie. Puisqu'en pleine campagne présidentielle, Trump avait déclaré qu’en 24 heures, le conflit serait réglé entre Kiev et Moscou. Une sortie médiatique pour le moins inattendue qui a fait de nombreux experts se questionnaient : au profit de qui ? De quoi ? Quel territoire pour une Ukraine en paix ? Une déclaration à l'image d'une obsession du 47ᵉ président des États-Unis qui n’a, en réalité, qu’un seul objectif : ne plus financer la guerre en Ukraine qui a coûté plus de 64 milliards de dollars à son pays depuis l’invasion russe.


Mais le rouleau compresseur américain n'est pas vue d'un mauvais œil partout. Loin de là. En Israël par exemple, la victoire de Trump n’a pas provoqué une levée de boucliers. Au contraire. Fortement félicité à travers le globe par ses soutiens et partenaires, Trump a reçu un message dithyrambique de la part de Benyamin Nétanyahou qui se distinguent de ses homologues. Le Premier ministre israélien a qualifié sa victoire de retour de l’histoire. Une des raisons qui explique cet accueil on ne peut plus chaleureux : au Proche-Orient, Trump a promis de résoudre la guerre en cours entre Tel Aviv et le Hamas. Un sujet qui n'a pas permis à Kamala Harris de séduire une tranche importante d'électeurs américains tant ses positions n'annoncé rien de nouveau qu'avec Joe Biden.


Autre point fort du Républicain, son bilan. Celui de son mandat précédent qui n’a pas été entaché ne serait ce que d’une seule guerre. Un argument de poids dans une campagne à couteaux tirés où la victoire ne s'est dessinée qu'au bout d'une longue séquence parsemée de rebondissements en tout genre.


En attendant le retour de Donald Trump dans le bureau ovale, le monde retient son souffle. Les premières actions diplomatiques du Républicain vont marquer la donne sur la teneur de son mandat sur les sujets brûlants de la guerre en Ukraine, au Proche-Orient. Mais aussi des tensions commerciales entre les géants de la production. Sa prise de fonction est prévue le 20 janvier 2025 en mondovision.

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